Jimmy Corrigan, the Smartest kid on Earth de Chris Ware

Publié le par Taff

Bonjour.

L'autre jour, je me baladais hétéroclitement dans le rayons BD du CDI de ma prépa, quand je remarque qu'ils ont pas mal de tomes de Donjon. "Chouette, me dis-je, je vais pouvoir faire connaître ma série fétiche à mes supers amis !". Mais en fait, je vais pas vous parler de Donjon. Car en regardant toutes les BD qu'ils avaient, j'ai remarqué une BD au format plus qu'étrange. Un énorme pavé. Wow, le titre est en anglais. Ca m'intrigue. Je feuillette très rapidement et me retrouve en face d'un style bien comics aux cases bien petites. Parfait, ça me divertira, et je bosserais mon anglais ! Bonjour madame, je vous emprunter un livre. Merci, aurevoir. Ca y'est, c'est fait.

Divertissant, ça l'est. Mais c'est surtout très déroutant. L'histoire n'est pas si compliquée que ça, il s'agit d'un homme comme tout le monde qui reçoit une invitation de son père... sauf qu'il n'a jamais vu celui ci. Tout cela est prétexte à dépeindre un société en proie aux doutes, comme l'est le héros... "L'enfant le plus intelligent de la Terre", c'est ce qui est écrit sur la couverture, mais il n'en est rien. Il n'est qu'un pauvre gars de plus, comme vous et moi, mis au ban de la société des gens cools. Le pauvre. Nous nous perdons ensuite entre les générations, et nous suivons donc l'histoire du père du Héros, quand celui est enfant. Graphiquement, c'est très détaillé, ça s'attache à énormément de détails de la vie quotidienne, à des objets usuels, des actions que l'on voit trop rarement dessinées.
Cette BD, c'est une vie. On ne la comprend pas forcément, on est vite dépassés, comme on peut l'être par sa propre vie qui semble parfois dépasser les limites de la raison.

Bref, sinon, selon Wikipedia :

Jimmy Corrigan, the Smartest Kid on Earth est un roman graphique américain de Chris Ware.

D’abord publié au fil des années 1990 par un petit hebdomadaire de Chicago, puis plus largement par l’éditeur Fantagraphics Books sous forme de série, Jimmy Corrigan est ensuite édité d’un seul tenant en 2000 par Pantheon Books (puis par Delcourt en France).

Jimmy Corrigan reçoit un accueil critique enthousiaste aux États-Unis mais aussi à travers le monde, comme le montrent les nombreuses récompenses qui lui sont décernées : il est le seul ouvrage à avoir reçu à Angoulême les prestigieux Alph'Art du meilleur album en même temps que le Prix de la critique en 2003, ainsi que le prix du Premier Livre du journal britannique The Guardian en 2001.


Pas étonnant. Toujours est-il que c'est très long à lire, mais surtout très déstabilisant et déprimant. C'est tout ce que j'aime.

Publié dans Lectures

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