De la Prépa à la Fac.
J'aurais pu nommer cet article "L'hypokhâgneux devient Khrâsseux" mais l'on m'aurait traité de pédant, d'hautain et tout ça et je n'ai pas envie de vous laisser un tel souvenir ! Ah, miséricorde, les méfaits du conformisme bien pensant.
Bref, comme vous avez pu le lire, si vous suivez ce blog avec assiduité, je n'ai pas été pris en Khâgne et donc, mi Septembre, j'ai atteri dans ce mystérieux monde qu'est l'Université. Les lois de la nature changent, et les habitants aussi, et comme un bon ptit Monsieur Mersault des familles, je ne m'adapte pas facilement, je ne suis qu'un Etranger n'ayant pas les même moeurs. L'emploi du temps est un vrai gruyère comparé à celui de l'année précédente, les élèves ne sont pas spécialement motivés, on a l'impression qu'ils se retrouvent là plus par défaut que par envie, et n'ont pas l'air fasciné par ce qu'ils étudient comme c'était le cas en Hypokhâgne. On retrouve plus une ambience "lycée" en somme. Une ambiance que je méprisais plus que tout, je dois l'avouer. J'assiste à une véritable régression au niveau de ce que l'on apprend et du rythme : on a beau être une classe de 25 élèves, les profs se contentent généralement de lire leur cours ( les joies du cours magistral ) et nous de noter pendant 2 heures, ce n'est pas vraiment fascinant. Ils pourraient nous donner un polycopié, cela ne serait pas bien différent... il est loin, le temps où les professeurs fascinés eux-même par ce qu'ils nous enseignaient voulaient toujours aller plus loin et souvent c'était ainsi que l'on découvrait des anecdotes interessantes. Là, on suit le cours, on note, ça ne va pas plus loin, c'est réellement dommage. Au moins le temps libre que j'ai sur les bras me permet de continuer de bosser de mon côté sur des sujets qui m'avaient intéressé l'année dernière, j'ai pas envie de perdre le rythme et de ressembler à une larve qui attend que les jours se passent jusqu'aux partiels. Plus de débats passionnés autour de la table le midi, c'est l'heure des petits groupes et des gens qui se cotoient mais ne se parlent pas, des gens qui ne viennent pas au cours car "c'est chiant" et qui font par leur boulot car "personne vérifie". Un autre monde, une autre mentalité, bah, faudra faire avec.
J'ai pu converser avec quelques anciens camarades hypokhagneux qui se sont également retrouvés en fac, par choix, eux, et ils commencent à le regretter : ils s'ennuient, ne trouvent pas les cours aussi intéressants et avec du recul, se disent que le rythme de la prépa, même s'il est parfois éprouvant, nous apporte énormément plus de choses. Vous savez ce qu'il vous reste à faire : essayez l'Hypokhagne, et si vous en avez la possibilité, allez en Khâgne. Ce sera le mot de la fin ? C'est assez pessimiste, tout de même. J'ose éspérer que le meilleur de mes études n'est pas déjà derrière moi !
Pour l'heure, je vous remercie de votre attentive ( y'a intérêt !) lecture, et je vous souhaite bon courage, quelle que soit la voie que vous empruntiez.
Bonne continuation, et Adieu !
Bref, comme vous avez pu le lire, si vous suivez ce blog avec assiduité, je n'ai pas été pris en Khâgne et donc, mi Septembre, j'ai atteri dans ce mystérieux monde qu'est l'Université. Les lois de la nature changent, et les habitants aussi, et comme un bon ptit Monsieur Mersault des familles, je ne m'adapte pas facilement, je ne suis qu'un Etranger n'ayant pas les même moeurs. L'emploi du temps est un vrai gruyère comparé à celui de l'année précédente, les élèves ne sont pas spécialement motivés, on a l'impression qu'ils se retrouvent là plus par défaut que par envie, et n'ont pas l'air fasciné par ce qu'ils étudient comme c'était le cas en Hypokhâgne. On retrouve plus une ambience "lycée" en somme. Une ambiance que je méprisais plus que tout, je dois l'avouer. J'assiste à une véritable régression au niveau de ce que l'on apprend et du rythme : on a beau être une classe de 25 élèves, les profs se contentent généralement de lire leur cours ( les joies du cours magistral ) et nous de noter pendant 2 heures, ce n'est pas vraiment fascinant. Ils pourraient nous donner un polycopié, cela ne serait pas bien différent... il est loin, le temps où les professeurs fascinés eux-même par ce qu'ils nous enseignaient voulaient toujours aller plus loin et souvent c'était ainsi que l'on découvrait des anecdotes interessantes. Là, on suit le cours, on note, ça ne va pas plus loin, c'est réellement dommage. Au moins le temps libre que j'ai sur les bras me permet de continuer de bosser de mon côté sur des sujets qui m'avaient intéressé l'année dernière, j'ai pas envie de perdre le rythme et de ressembler à une larve qui attend que les jours se passent jusqu'aux partiels. Plus de débats passionnés autour de la table le midi, c'est l'heure des petits groupes et des gens qui se cotoient mais ne se parlent pas, des gens qui ne viennent pas au cours car "c'est chiant" et qui font par leur boulot car "personne vérifie". Un autre monde, une autre mentalité, bah, faudra faire avec.
J'ai pu converser avec quelques anciens camarades hypokhagneux qui se sont également retrouvés en fac, par choix, eux, et ils commencent à le regretter : ils s'ennuient, ne trouvent pas les cours aussi intéressants et avec du recul, se disent que le rythme de la prépa, même s'il est parfois éprouvant, nous apporte énormément plus de choses. Vous savez ce qu'il vous reste à faire : essayez l'Hypokhagne, et si vous en avez la possibilité, allez en Khâgne. Ce sera le mot de la fin ? C'est assez pessimiste, tout de même. J'ose éspérer que le meilleur de mes études n'est pas déjà derrière moi !
Pour l'heure, je vous remercie de votre attentive ( y'a intérêt !) lecture, et je vous souhaite bon courage, quelle que soit la voie que vous empruntiez.
Bonne continuation, et Adieu !