Le Dictionnaire du Diable - Ambrose Bierce.
Je suis amoureux d'Ambrose Bierce. Manque de bol, il est mort. Heureusement pour moi, il a écrit des bouquins géniaux avant de trépasser, et parmi eux, Le Dictionnaire du Diable.
Flûte. Il est de bon ton de parler de l'auteur, d'abord, alors vu que je suis quelqu'un de très moulé, je ne vais surtout pas déroger à la règle, et vous offrir un bon petit portrait des familles.
Qui est Ambrose Bierce ? C'était mon Maître. Un bon ptit ricain né en 1842 qui menait une vie pépère... hélàs, la Guerre de Sécession éclate alors qu'il n'est agé que de 19 ans ! Le bougre s'engage alors dans un régiment de l'Indiana dans le camp des gentils ( les anti-esclavagistes ) et il se servira de cette expérience dans ses futurs récits ... en fait, dans le cas de ce bouquin, on s'en contrefout.
C'était surtout un Nouvelliste et journaliste américain, surnommé Bitter Bierce ( Bierce l'amer ) en raison de son ton sarcastique, cynique, ironique, et tout autre adjectif finissant en "-ique" ( tout ce que finit en "ique" est généralement méchant :( Monde cruel. )
C'était donc un maître de l'humour noir, humour qui transparait dans toutes les définitions de ce dictionnaire, dont il faudrait commencer à parler, d'ailleurs !
En gros, il publiait des définitions de mots dans différents journaux de Califronie, qui ont été regroupés dans ce présent dictionnaire en 1906, c'est aussi simple que cela ! Hahaha !
Et, pour vous donner en vie, je vais vous citer quelques (fabuleuses) définitions.
Aborigènes : Personnes de moindre valeur qui encombrent le sol d'un pays récemment découvert. Elles cessent bientôt de l'encombrer pour le fertiliser.
Adage : Sagesse prédigérée pour dents branlantes.
Conversation : Foire où sont présentées des denrées mentales de moindre importance, chacun des exposants étant trop occupé par l'étalage de ses propres marchandises pour prêter attention à celles de son voisin.
Femelle : Du sexe opposé, ou déloyal.
Impiété : Votre irrévérence envers mon dieu.
Mari : Celui qui, après avoir dîné, est chargé de s'occuper de l'assiette.
Mariage : Etat ou condition d'une communauté constituée d'un maître, d'une maîtresse et de deux esclavres, ce qui fait en tout deux personnes
Palais : Somptueuse et coûteuse résidence, en particulier celle d'une grande personnalité. La résidence d'un haut dignitaire de l'Eglise chrétienne s'appelle un palais ; celle du fondateur de sa religion était un champ ou un bord de route. Il y a progrès.
Comme vous pouvez le constater, il n'épargne personne et décrit avec cruauté mais surtout lucidité le monde ridicule dans lequel nous vivons.
Vous devez ABSOLUMENT acheter ce bouquin, en plus il existe dans la collection Librio à 2 euros, alors que demande le peuple ? ( A noter que dans cette édition, toutes les définitions ne sont pas présentes, mais ça vous fournira vraiment un très bon moment de lecture, ponctué de "Mais c'est qu'il a raison le bougre!" )
Voilà, c'est la fin de ma première présentation de bouquin. J'ose éspérer que vous avez apprécié le voyage !
Flûte. Il est de bon ton de parler de l'auteur, d'abord, alors vu que je suis quelqu'un de très moulé, je ne vais surtout pas déroger à la règle, et vous offrir un bon petit portrait des familles.
Qui est Ambrose Bierce ? C'était mon Maître. Un bon ptit ricain né en 1842 qui menait une vie pépère... hélàs, la Guerre de Sécession éclate alors qu'il n'est agé que de 19 ans ! Le bougre s'engage alors dans un régiment de l'Indiana dans le camp des gentils ( les anti-esclavagistes ) et il se servira de cette expérience dans ses futurs récits ... en fait, dans le cas de ce bouquin, on s'en contrefout.
C'était surtout un Nouvelliste et journaliste américain, surnommé Bitter Bierce ( Bierce l'amer ) en raison de son ton sarcastique, cynique, ironique, et tout autre adjectif finissant en "-ique" ( tout ce que finit en "ique" est généralement méchant :( Monde cruel. )
C'était donc un maître de l'humour noir, humour qui transparait dans toutes les définitions de ce dictionnaire, dont il faudrait commencer à parler, d'ailleurs !
En gros, il publiait des définitions de mots dans différents journaux de Califronie, qui ont été regroupés dans ce présent dictionnaire en 1906, c'est aussi simple que cela ! Hahaha !
Et, pour vous donner en vie, je vais vous citer quelques (fabuleuses) définitions.
Aborigènes : Personnes de moindre valeur qui encombrent le sol d'un pays récemment découvert. Elles cessent bientôt de l'encombrer pour le fertiliser.
Adage : Sagesse prédigérée pour dents branlantes.
Conversation : Foire où sont présentées des denrées mentales de moindre importance, chacun des exposants étant trop occupé par l'étalage de ses propres marchandises pour prêter attention à celles de son voisin.
Femelle : Du sexe opposé, ou déloyal.
Impiété : Votre irrévérence envers mon dieu.
Mari : Celui qui, après avoir dîné, est chargé de s'occuper de l'assiette.
Mariage : Etat ou condition d'une communauté constituée d'un maître, d'une maîtresse et de deux esclavres, ce qui fait en tout deux personnes
Palais : Somptueuse et coûteuse résidence, en particulier celle d'une grande personnalité. La résidence d'un haut dignitaire de l'Eglise chrétienne s'appelle un palais ; celle du fondateur de sa religion était un champ ou un bord de route. Il y a progrès.
Comme vous pouvez le constater, il n'épargne personne et décrit avec cruauté mais surtout lucidité le monde ridicule dans lequel nous vivons.
Vous devez ABSOLUMENT acheter ce bouquin, en plus il existe dans la collection Librio à 2 euros, alors que demande le peuple ? ( A noter que dans cette édition, toutes les définitions ne sont pas présentes, mais ça vous fournira vraiment un très bon moment de lecture, ponctué de "Mais c'est qu'il a raison le bougre!" )
Voilà, c'est la fin de ma première présentation de bouquin. J'ose éspérer que vous avez apprécié le voyage !